Le cours du pétrole flambe, indubitablement parce que les producteurs et firmes pétrolières spéculent suite au conflit en Ukraine. Malheureusement ce seront toujours les pauvres gens qui subiront. Là-bas, aux portes de l’Europe, les pluies de bombes ! Ici les effets économiques d’une autre mondialisation qui ne porte pas encore son nom. Encore une fois nous subissons l’hubris de petits rois qui se prennent pour des dieux !
Inflation
Tous les jours les prix augmentent encore un peu plus. Jusqu’à quand ? Jusqu’où ? Ça devient une hantise d’aller à la pompe. Si comme toute échappatoire la passion prend souvent le dessus, faire plusieurs heures de route nécessite quasiment de casser son livret A, quand on en a un et que l’inflation ne l’a pas grignoté ! Il ne faut pas se voiler la face, tout va augmenter. Les farines pour la réaliser des bouillettes, des arômes et autres ingrédients, le prix du transport, les emballages... La seule chose qui ne suit pas le rythme des augmentations depuis des années, c’est notre salaire !
Pas de blabla
Il est souvent compliqué de covoiturer pour aller à la pêche, à moins de partir assez light avec un ami, ou encore de disposer d’un fourgon. A ce train-là, allons-nous devoir ressortir la « cybiclette » et y atteler une petite carriole ? Pas de blabla entre nous, il en faudra certainement plus, après deux années de crise sanitaire, pour nous empêcher d’aller au bord de l’eau. Pour ne pas cramer trop de gasoil, ce pourrait même être l’occasion de redécouvrir la rivière qui coule en bas de chez nous ou une bonne raison pour dormir au bord de l’eau et y rester quelques jours de plus, loin des écrans et de la folie des hommes !
Des Nouilles enCore
On n’est pas près de s’en faire comme le voudrait cette contrepèterie chère à Éric, grand fan des nouilles chinoises périmées. On en achètera toujours mais faudrait-il encore pouvoir les cuire, car le gaz aussi pourrait devenir une denrée rare. Pasta la vista Baby !
Par la force des choses on a parfois l’impression de revenir des années en arrière, à un peu de décroissance… De toute façon, comme on n’a pas de pétrole on est bien obligé d’avoir des idées ! Je vous invite à lire la rubrique « en mode bivouac », une des solutions est peut-être là !
Il faut que tu respires
Avec la pandémie, la guerre aux portes de l’Europe, la flambée des prix, nous avons plus que jamais besoin de changer d’air et souffler quelques heures ou plusieurs jours derrière nos cannes, loin des écrans. C’est sans l’ombre d’un doute pour nous la meilleure des thérapies. Et pour contribuer à cette évasion au naturel, nous vous proposons dans ce numéro un contenu riche et varié, aussi bien technique que stratégique, du voyage à l’approche… Alors bonne lecture et surtout, prenez bien soin de vous !
Christophe Courtois
Rédacteur en chef