J’avais 17 ans lors de ma première rencontre avec le cristivomer. C’était dans les années 1990, au fameux lac de Tignes. Après une vingtaine d’années consacrées aux carnassiers, je suis revenu à mes premières amours et me suis mis presque exclusivement à pêcher les ombles en lacs de montagne. J’ai mis en œuvre toutes les techniques possibles pour les capturer (poisson mort posé, vairon manié, mouche et leurre) et j’ai accumulé beaucoup de connaissances sur leur comportement et leur fenêtre d’activité, bien différents de la truite fario. Il faut savoir que dans les Alpes du Nord, mon terrain de jeu, les cristivomers ont généralement été introduits dans des lacs de très haute altitude, assez pauvres en nourriture, où ils ont du mal à grossir. Les poissons de plus de 60 cm sont vraiment très rares et ma dernière belle prise datait d’il y a trois ans, avec un sujet de 77 cm. Ce matin du mois de juin 2023, nous partons du parking en pleine nuit, avec mes amis Simon Priéto et Quentin Reber, de manière à pouvoir mettre la lign
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