Le sens de l’observation a toujours été la base de la pêche à la mouche et doit s’aiguiser dès les premiers pas au bord de l’eau. En nymphe au fil, il est nécessaire de faire dériver ses imitations au plus près des poissons et sa nymphe de pointe au plus près du substrat. Pour cela, les changements de longueurs de pointes doivent être permanents. Avec une marge d’erreur de plus ou moins 10 %, celles-ci doivent se rapprocher des profondeurs exactes des postes. Dans un premier temps, il faut fixer son regard sur l’évolution des courants de surface. Ces derniers coulent sur de grandes zones régulières, parsemées de petits cailloux et forment de petites vaguelettes bien caractéristiques. Elles trahissent une faible profondeur qui excède rarement plus de 50 ou 60 cm, le pêcheur sera donc amené à mettre une longueur de pointe identique pour une parfaite distinction des touches. Le poids des nymphes sera méticuleusement étudié. Trop lourdes, elles risqueraient de se bloquer régulièrement sur le fond à chaque dérive. Trop légères
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