A la base, bien plus que d’autres approches, je pense en particulier aux leurres, la pêche à la mouche souffre d’office de certains handicaps, notamment celui de ne pouvoir expédier facilement des imitations très volumineuses et par conséquent très lourdes. Néanmoins, même si l’utilisation de très grands streamers peut à première vue être perçue comme irréalisable pour certains, quelques ajustements permettent d’y parvenir sans trop de difficultés.
La canne
Comme pour les pêches aux leurres aux big baits, il est essentiel de disposer d’un matériel spécifique à la technique. Comme aux leurres, le choix d’une canne dépend du poids des streamers que l’on souhaite propulser et des poissons ciblés. Lancer sans effort un grand streamer impose donc une puissance supérieure à nos habitudes. Même une classique et pourtant très polyvalente 9’ pour soie n°10 a ses limites et les risques de surcharge (avec un streamer gorgé d’eau, par exemple) ne permettent pas un travail optimal de la canne. Mieux vaut donc s’orienter directement vers des modèles plus forts, pour soie n°11, voire dans certains cas n°12, en privilégiant quoi qu’il en soit une action medium fast.
La soie
La soie doit présenter un profil WF et posséder une t�
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