Le congre choisit des domiciles bien spécifiques là où il va trouver de quoi se nourrir sans difficulté. Ce n’est pas un poisson qui s’éloigne trop de son logis. Et pourtant quel autre congénère peut lui vouloir malheur ? Ce n’est pas un clupéidé, un gadidé, un labridé, un céphalopode, ni même un homard. Au contraire tous les poissons de ces familles et les crustacés font le régal de ce prédateur. Il est même considéré comme nuisible par les professionnels car il s’incruste dans les filets, pille le poisson et met à mal le filet. Il s’infiltre dans les casiers à homards et se délecte de ce crustacé. Il n’a cependant guère de valeur marchande. C’est forcément la raison de son importante présence sur certains secteurs. Il semble donc aisé de le capturer. Eh bien non, ce serpentiforme est rusé et ne se laisse pas si facilement prendre à l’hameçon.
Dans les roches et les épaves
C’est à poste fixe, ancré que l’on traque le congre. C’est au moment de l’étale de marée, par courant plutôt faible que le congre va quérir sa pitance en Atlantique. En Méditerranée, il se manifeste essentiellement au lever et au coucher du soleil. Notre poisson a des habitats de prédilecti
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