La première quête du pêcheur en mer, dès qu’il décide de se rendre au bord de l’eau, c’est de trouver des appâts et des frais qui plus est ! Dans le commerce, on va retrouver un large choix de vers souvent importés, mais leur fraîcheur n’est pas toujours à la hauteur des espérances du pêcheur… Les vers vivants exigent une attention particulière, ils ne doivent pas manquer d’eau et un respect de la chaîne du froid si l’on veut espérer avoir du résultat. Les sociétés Pexeo, LBAppats ont étoffé le marché en proposant un large panel d’appâts destinés à toutes les pêches en mer. Leur méthode est basée sur le surgelé « vivant », voilà un concept fort intéressant pour le pêcheur qui souhaite s’affranchir des inconvénients tels que :
• changer l’eau;
• gérer la bonne température;
• vérifier quotidiennement la mortalité.
Il suffit maintenant d’ouvrir les portes du congélateur et de prendre la quantité que l’on estime suffisante ! Voilà une bonne alternative qui permet de profiter de la grande bleue en toute quiétude. Pour le « petit plus » technique, certains appâts sont bourrés d’acides aminés qui laissent un fluide traçant afin de rendre fous les poissons.
Crédit photo : Romain Steeno
Acheter ou ramasser frais et conditionner soi-même
Les saisons creuses de ramassages sont nombreuses dans l’année. Les tempêtes apporteront par vagues des échouages de coquillages. Voilà une véritable aubaine à celui qui a du courage et du temps devant lui pour faire du stock.
Le salage une méthode ancestrale ! Cette technique de conservation vous permettra d’avoir des appâts disponibles par tous les temps. Peu onéreuse, l’astuce est de laisser ses appâts dans du gros sel, quelques jours tout simplement. Puis de les sécher et de les stocker dans le bas de réfrigérateur pour une conservation à un mois et plus. Pour un usage à J+1, nous vous préconisons de les laisser tremper dans un fond d’eau de mer. Ainsi, vos appâts retrouveront leur jeunesse : à la fois souples et fermes. Cette technique est parfaite pour les vers comme les arénicoles, pistiches, et les vers tubes pour des pêches hivernales ou de poissons plats.
Le sous-vide : la méthode optimale Si cela n’est pas déjà fait pour le quotidien, nous vous conseillons d’investir dans une machine sous vide. Pour une cinquantaine d’euros, il est possible de trouver un produit largement suffisant pour mettre sous vide sereinement. Les intérêts du sous-vide sont multiples : préservation de la fraîcheur, augmentation du temps de stockage, gain de place… En complément de ces deux techniques, pour une conservation à long terme, la congélation reste un avantage. Sur les chairs fragiles comme les sardines, la tenue de l’appât est sensiblement diminuée… Nous vous conseillons tout de même cette technique pour les appâts tels que :
• arénicole vidée et passée préalablement au gros sel;
• vers tube et pistiche dégorgés au gros sel dans du papier absorbant;
• chair blanche (chipiron, encornet, seiche);
• sardine;
• filet de maquereau;
• lançon.
Crédit photo : Romain Steeno
