L'alimentation naturelle des carpes : focus sur la moule zébrée
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Publié le : Par : Romain ProuillacLecture : 4 min.
C’est un petit coquillage qui ressemble comme 2 gouttes d’eau à la moule qui accompagne nos frites, sauf qu’elle est plus petite et qu’elle est zébrée (et qu’il est déconseillé de la manger). Elle est de couleur vert-jaunâtre, parfois marron avec des zébrures brun clair, voir blanchâtres. Elle mesure de 15 à 40 mm et sa coquille est relativement solide et très abrasive. Elle possède deux siphons (un pour l’entrée et l’autre pour la sortie de l’eau). Comme la « moule marine », c’est grâce à une glande appelée « byssus » qu’elle peut se fixer solidement à des structures immergées (rochers, bois, piquets, cordages…). Le byssus sécrète des filaments très résistants qui se solidifient et s’entrelacent sur un support.
L’espèce a colonisé progressivement l’Europe entière depuis la fin du XVIIIe siècle. Le trafic maritime aurait fortement participé à son expansion. En effet, elle possède la faculté de se fixer à la coque des bateaux et aurait profité allégrement et clandestinement de ce moyen de transport ! Elle est aujourd’hui présente dans la majorité des lacs et rivières d’Europe. En France, d’après un rapport de l’ONEMA datant de 2015, elle est observée depuis 1838. La moule zébrée a un très fort pouvoir
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