Dossier brochet : le top des techniques estivales
Cette action qui consiste à lancer et ramener son leurre sans relâche afin de couvrir du terrain et de dénicher les poissons actifs « ramasse » surtout les perches, mais aussi les brochets. Les modèles relativement gros (entre 12 et 20 g) sont parfaits pour cet exercice. Les vibrations émises par le métal sont naturelles et puissantes. En ne jouant que sur la ligne latérale du brochet (contrairement aux billes qui sollicitent l’oreille interne et peuvent engendrer de la méfiance), les lames déjouent les pronostics et font mentir l’adage « gros leurre gros poisson ». En jouant sur l’aspect down sizing, elles contournent la méfiance des gros sujets, ceux qui ont le plus d’expérience, et sauront vous faire tirer votre épingle du jeu dans les situations difficiles.
*Un leurre qui se lance bien
Grâce à leur forte densité, les lames se lancent loin, même à contrevent, ce qui n’est pas un petit avantage. Mais elles coulent aussi très vite, ce qui facilite la pénétration dans la couche d’eau et vous permet de choisir à quelle profondeur vous souhaitez la faire évoluer. Le spot n’est pas profond et vous voulez pêcher à proximité de la surface ? Pas de problème, entamez la récupération dès que le leurre touche l’eau. Vous souhaitez pêcher entre deux eaux dans une zone de 10 mètres de profondeur ? Comptez jusqu’à 7 et enclenchez votre moulinet. Vous aimeriez savoir s’il y a du monde au fond ? Prenez le contact avec celui-ci et récupérez plus lentement. Lors de votre cranking, faites de courtes pauses pour casser la nage du leurre. Celui-ci descendra instantanément et sortira du champ de vision d’un éventuel poisson suiveur, ce qui déclenche souvent l’attaque. La vitesse est souvent un élément déclencheur. Un brochet est capable d’intercepter une proie très rapide et jamais votre leurre n’ira trop vite pour lui. La vitesse ne lui laisse pas le temps de réfléchir et entraîne de ce fait une touche de « réaction ». Contrairement à ce que l’on peut penser, les lames passent plutôt bien dans les herbiers. Un petit coup sec du poignet et de la canne peut vous débarrasser d’une algue. Le dos très fin de la lame lui permet de se frayer un passage dans la végétation et fait office de… lame.
Une arme aux multiples facettes
Enfin, la lame peut facilement descendre sur un écho vu au sondeur. Elle sera aisément visible dans la sonde et pourra être animée au-dessus de la détection avec efficacité. De même, elle pourra être jiggée de façon plus ou moins ample dans la couche d’eau, le long d’un tombant ou sur une dérive. Là encore, elle prouve son rôle multifacette et sa capacité à changer le pattern sans changer de canne… Au pire vous faudra-t-il changer l’agrafe de trou. Plus vous la mettrez vers l’avant, plus elle piquera du nez et plongera vite. Les modèles sont là aussi très nombreux sur le marché et ce ne sont pas forcément les plus chers les meilleurs. Personnellement, j’utilise trois références qui me donnent toute satisfaction. L’Ultra Blade de Storm en 13 grammes : cette série possède une chouette gamme de coloris et répond à toutes les situations.