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Réflexion : appât naturel ou artificiel pour la pêche des carnassiers ?

Même si l’on est un adepte inconditionnel des leurres, on peut s’interroger sur la possibilité d’utiliser du « naturel » en certaines circonstances et comparer objectivement l’efficacité des deux approches.

A titre personnel, je ne pêche plus au poisson mort depuis fort longtemps et j’ai toujours trouvé la pêche au vif assez barbare. Je ne vous parlerai donc pas ici de certaines dernières techniques pour laquelle je déclare mon incompétence, même si je constate que bon nombre de nos confrères pratiquent encore ainsi. En revanche, il m’arrive de m’interroger sur la supériorité des appâts naturels et parfois même d’en essayer en certaines circonstances. Par « naturel », il faut aussi bien entendre des poissons fraîchement (et proprement) tués ainsi que des lombrics, des crustacés ou des mollusques morts, ou encore des fragments de poissons de mer comme le maquereau.

La pêche au leurre n’est pas incompatible avec de temps à autre une pratique avec des appâts naturels.
Crédit photo : Vincent de Bruyne

Face aux poissons méfiants

Je ne reviendrai pas sur la technique du poisson mort manié, celle de la tirette ou de la pêche à la fireball (avec poisson mort… ou vif). Elles conservent aujourd’hui encore toute leur efficacité et tous les pêcheurs de sandres, de perches ou de silures en sont convaincus. D’autres appâts naturels peuvent retenir notre attention. C’est le cas bien sûr des lombrics, avec lesquels on peut prendre absolument tous les carnassiers (demandez aux black-bass !) et d’autres « friandises », moins utilisées et un peu « exotiques ». Je pense aux fragments de poissons marins (maquereau, flétan…), aux lanières de céphalopodes (lamelles de calmars, tentacules de jeunes poulpes…) ou aux crustacés entiers ou non (grosses crevettes, queues de langoustine à manier doucement), sans oublier les bonnes vieilles lanières de lard ! Tous ces « produits naturels », à défaut d’être véganes, permettent de pratiquer des pêches ultra-lentes, voire « au posé », et leur aspect, leur texture et bien sûr leur odeur sont capables de provoquer l’attaque de poissons très méfiants ou peu actifs. Quelques vidéos sur le comportement du brochet par exemple, prenant des fragments immobiles de poissons morts posés sur le fond, en témoignent. Il faut donc penser parfois à ces alternatives lorsque les conditions sont difficiles, en particulier en fin d’automne et en hiver, face à des poissons surpêchés, car même en badigeonnant vos leurres avec les meilleurs attractants du marché, vous ne parviendrez pas à faire la différence. Et pour réconcilier les deux familles de pêcheurs de carnassiers (celle de « la viande » et celle du leurre), on rappellera que les mariages mixtes sont sources de bonheur. Dans ce domaine, les possibilités d’associations sont innombrables. Songez un instant à tous les trailers en lanières diverses ou aux lombrics, aux « crevettes » associées à une palette et autres bizarreries, parfois plus efficaces que les « créatures » en silicone ou plastique !

Au leurre comme au naturel, le respect du poisson reste le plus important.
Crédit photo : Vincent de Bruyne

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