Dans une famille où l’on ne pêchait pas, très jeune déjà, Fred dévorait les magazines halieutiques, apprenant à pêcher seul, en autodidacte. En quelques années, il apprit à connaître mieux que quiconque chaque pierre, chaque algue, chaque caddie immergé de la Seine et du canal Saint-Martin. Et naturellement, la pêche devint son métier. Après trois années chez Lucky Craft, il démarre en 2009 la grande aventure de sa vie, en compagnie de David Méry : celle de French Touch Fishing, avec peu de moyens mais beaucoup d’idées! C’est grâce à FTF que naît le terme street fishing, une approche urbaine qui a séduit depuis des milliers de jeunes dont beaucoup ont réagi sur les réseaux sociaux pour exprimer leur reconnaissance et leur tristesse. Fred avait une passion pour le Japon et s’y rendait chaque année. « Il y dénichait les leurres les plus improbables, raconte Thomas Vogels, l’un de ses plus vieux amis, le cœur lourd. Fred était un activiste, une grande gueule, mais un type extrêmement gentil, abordable, accessible, bon vivant… Il a fait un bien fou à la pêche ! » Fred Miessner laisse derrière lui hélas une épouse et trois fils. Et toute la famille de la pêche aujourd’hui endeuillée.
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La pêche en deuil
C’est avec consternation que nous avons appris, mi-janvier, la disparition tragique de Fred Miessner, dans un accident de la route à Paris, ville où il était né en 1976.